Grande nouvelle : manger de l’ail permettrait une odeur corporelle attrayante !
Bon, c’est vrai, la consommation de ce condiment entraîne une haleine assez… forte, dirons-nous. Pas toujours glamour pour une première rencontre. Seulement l’ail ajoute à sa liste des effets bénéfiques un élément pour le moins surprenant en permettant à l’individu de rendre son odeur corporelle attractive.
L’ail, c’est bon pour la santé ?
Il s’avère être un antioxydant, un immunostimulant et a des effets positifs cardiovasculaires et bactéricides.
Donc on mange de l’ail et après on sent bon ?
L’odeur corporelle est liée à différentes composantes, telles que la biologie, mais également à notre mode de vie, comme l’hygiène et l’alimentation. C’est en partant de ce principe que des chercheurs ont voulu tester l’effet d’une consommation de gousse d’ail sur l’odeur d’un individu, et plus précisément sur son odeur axillaire (celle de ses aisselles)…
Pour ce faire, parmi 42 hommes, certains ont mangé de l’ail et d’autres non et pendant 12 heures, ils ont porté des coussins axillaires pour recueillir leur odeur corporelle. Une semaine plus tard, les conditions expérimentales ont été interverties : ceux qui n’avaient pas encore croqué dans la gousse d’ail l’ont fait et inversement. De plus, les chercheurs ont voulu étudier un éventuel effet de la concentration de l’ail consommé. Des hommes ont donc mangé 6g d’ail, puis 12g afin d’évaluer une possible différence de l’attraction de leur odeur corporelle.
L’ensemble des échantillons ont été soumis aux fonctions nasales de 82 femmes qui devaient qualifier l’odeur des sous de bras des chers participants, en termes d’attractivité, de masculinité, d’intensité et de plaisir.
Verdict ? Plus la concentration d’ail consommé est importante, plus la femme juge le parfum axillaire agréable et attractif. Les propriétés bénéfiques de l’ail sur la santé se révèleraient-elles d’une certaine manière sous nos aisselles pour favoriser la sélection sexuelle ?
N’oublions pas qu’elles ont reniflé uniquement les échantillons et n’ont pas subi de conversation selon une proximité poussée avec les adeptes du condiment entraînant une haleine qui reste toujours aussi rebutante après trois séries de lavages buccaux.
Marion Guillaumin