Le café, on le sait, ça excite. Seulement voilà, malgré les palpitations qu’il peut engendrer, il serait capable de vous déstresser. Étonnant n’est-ce pas ?
Les chercheurs ont testé la réaction de souris dans un environnement stressant après injection de caféine et ont étudié le récepteur de l’adénosine (noté A2AR), connue pour être impactée par la molécule préférée de votre tasse matinale. Ils ont alors mis en évidence un changement de comportement et une réduction de la plasticité synaptique chez ces individus par rapport aux souris provenant d’un environnement calme et à celles n’ayant reçu aucune injection de caféine. En effet, la caféine augmente l’activité de ce récepteur A2AR et si celui-ci est bloqué par voie médicamenteuse ou via la suppression du gène impliqué, les effets visibles sont les mêmes que si la souris n’était soumise qu’à la caféine. En bref, les bienfaits des actions du récepteur A2AS (i.e contrôles du comportement et modifications neurochimique causés par le stress chronique) sont les mêmes que ceux de la caféine. Vous êtes en retard, c’est la panique ? Prenez le temps, offrez-vous un petit café.
Marion Guillaumin