Bélier – Risque accru de développer des maladies cardio-vasculaires mais plus grande protection contre les problèmes respiratoires et les affections neurologiques (effets totalement antagonistes avec les Scorpions).
Lion – Cf l’horoscope de la durée de vie (et non ce n’est pas l’horoscope mensuel) des Béliers.
Voilà un bref résumé d’une publication venant tout juste de paraître. En effet, l’équipe scientifique ayant divulgué ces résultats, a effectué un algorithme sur les données de 1 749 400 individus (38 ans en moyenne) pour tester le lien entre le mois de naissance (en terme de saisonnalité) et les troubles neurologiques, reproductifs, endocriniens, immunitaires et inflammatoires. Ils ont voulu vérifier des hypothèses préalablement posées sur des liens entre la santé et la date de naissance ; e.g en 1983, une étude avait suggéré un risque de 40 % de développer de l’asthme durant l’enfance lors d’une naissance au cours d’une période de prédominance d’acariens et d’autres chercheurs supposaient qu’en raison des variations saisonnières de la vitamine D (ce dont le Soleil vous charge lorsque vos pommettes s’exposent) des troubles neurologiques peuvent être la conséquence d’une carence. Bref, né en janvier, vous risquez la dépression nerveuse. Partant donc de ces suppositions, l’étude a eu pour principal but d’analyser cette soi-disant dépendance entre le mois de naissance et la maladie.
Risques d’asthme et de myopie
Les résultats de la méta-analyse semblent révéler un fort lien entre le mois de naissance et le risque de développer des troubles tels que l’asthme, la myopie, la performance reproductrice et les problèmes cardiaques (arythmie, trouble de la valve mitrale et ischémie myocardique chronique). Bref, les deux pics majeurs de naissances à risques s’avèreraient être aux mois de mars et août. Or, les personnes nées entre mai et juillet auraient un risque… à taux zéro ! Je vous rappelle que corrélation ne rime pas avec cause à effet ; et surtout, que vous soyez bélier, lion ou cancer, regardez des deux côtés avant de traverser.
Marion Guillaumin